Ils ont quitté la ville pour le Haut-Cantal

Un joli témoignage de néo-ruraux qui ont quitté la Seine Saint Denis pour Lugarde.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/auvergne-leur-nouvelle-vie-campagne-caravane-au-fond-bois-plutot-que-revivre-ville-1838644.html

La phrase que je retiens de l'article : "On rencontre plus de monde ici qu'on en a rencontré à Paris, après y avoir passé toutes ces années".

Tu as beaucoup de gens qui ne reviendront pas à la ville après avoir gouter à la campagne.

Tout ça c'est la quête de sens.
Intéressant et symbolique comme article.
Arrivés à un âge entre 40 et 50, beaucoup franchissent le cap.
J'en connais quelques uns, pour qui c'est fait et d'autres en pleine prise d'élan.
Généralement dans le sens ville - campagne, mais surtout Paris - province.
Effectivement Mic, c'est - sauf pépin - un aller simple.
D'ailleurs on ne prévoit pas de faire demi-tour.
Dans l'article, quitter le 93 pour atterrir dans le 15, c'est quand même extrême.
Comme changer de continent sinon de planète.
On redécouvre aussitôt arrivé les mots de passe bonjour s'il vous plaît merci au revoir.
Et lorsqu'on retrouve son ancien fief à l'occasion d'une fête en famille ou entre amis.
C'est pour s'apercevoir qu'on s'est déshabitué en quelques mois non pas de ses proches, mais de l'ambiance locale.
C'est très étrange. On avait vécu là pendant des décennies, mais au bout de 48h, on a sa dose et le retour en province est salutaire.

Bien sûr il faut avoir un projet solide et précis. On ne s'installe pas en se disant "On réfléchira une fois arrivés à ce qu'on veut faire".
Honnêtement, je vois plus d'avantages que d'inconvénients à ce type d'initiative... mais tout est dans l'état d'esprit. Et ce couple a bien cerné les choses.